Le monde doit savoir
J'ai fait il y a quelques temps une découverte qui m'a glacé le sang. Le genre de révélation qui change une vie de manière durable et irréversible, comme quand Luke Skywalker découvre que Dark Vador, en fait, eh ben c'est trop, mais alors TROP son père, quoi. Vous me connaissez, il faut que je vous fasse part de ces découvertes, parce que changer vos vies, c'est mon sacerdoce. (Alors que chez les estropiés, ce sont les prothèses qui assurent ce rôle.)
Vous connaissez Kyo ? Ce groupe de jeunes qui pleurnichent sur leurs mésaventures amoureuses, ce qui leur donne de nouvelles occasions de prendre des râteaux, et donc de continuer à pleurnicher dans leurs chansons suivantes ? Bon, pour ceux qui ne voient pas, voilà un exemple. Et pour ceux qui tiennent encore debout, en voilà un autre.
Ces deux chefs-d'oeuvre intemporels proviennent de l'album Le Chemin, sorti en 2003. Et franchement, malgré la maturité évidente au niveau artistique de cet opus, il me semblait, du fait de sa formidable fraîcheur, qu'il était le premier du groupe.
J'avais tort.
Ils ont sorti un autre album. En 2000. Qui s'appelle sobrement Kyo.
Et, comment dire ça... J'ai été... Hum, les mots me manquent pour décrire avec précision ce que j'ai ressenti. Je crois que le terme le plus sobre pour le décrire est de dire que j'ai été étonné par ce que j'ai entendu. Et comme je sais que vous êtes des gens particulièrement avides de nouvelles expériences, je vous suggère de goûter vous aussi à cet étonnement, parce que vous le méritez. Vous savez que vous le méritez. C'est pourquoi, sans plus attendre, je vous offre C'est pas juste, mais aussi Je n'veux pas oublier, dont le refrain est une petite pépite.
Etonnant, non ?