Va pas croire que c'est ma faute, hein.
Oui alors ceux qui aiment ce blog depuis le début (ma mère, donc) n'auront pas été sans remarquer que cette année, dis-donc, t'as quand même bien rien fichu, mon coquin ! Je ne vais pas nier : j'ai laissé ce blog en berne, et mon webcomic que j'aime d'amour et que j'ai trop envie de reprendre aussi. Alors comme on est dans un monde régi par un finalisme sous-jacent (ça c'est pour continuer à être trop culturel pour Coco) et que la délation, c'est quand même un concept au potentiel comique assez élevé, les gens aiment bien savoir qui est coupable quand les choses vont mal.
Donc j'ai eu envie d'accuser la crise, mais bon, le truc c'est que ça commence à sérieusement sentir de réchauffé, à plus forte raison qu'il n'en est rien. (Je roule sur l'or depuis que mon pote Bernard s'est fait choper... Euh... )
J'aurais aussi pu accuser l'obscur concours de la fonction publique que je suis supposé passer ces temps-ci, mais là encore, ma mère mon public fidèle sait que ça n'est pas vraiment réaliste.
Inutile de ménager un suspense qui franchement n'est que très limité, et voyons donc la cause de vos tourments. (oui oui, vos tourments, tellement que ne pas lire ma prose ça vous a bousillé le moral comme un lundi de novembre pluvieux où un huissier passe vous dire coucou, rapport à la fraude fiscale que vous étiez contraint d'opérer pour pouvoir nourrir vos enfants ET payer la sémillante bande de jeunes qui s'amuse à racketter le quartier, pourtant réputé paisible.)
J'appelle à la barre le blog d'un odieux connard.
Pourquoi ai-je cesser de poster à cause de ce blog ? Ce n'est pas très compliqué : ce type a réussi à faire très exactement ce que MOI j'étais censé faire avec ce blog : dire du mal de son entourage et de ce qu'il observe en étant rigolo mais quand même, au fond il a pas tort, ce malandron, moi aussi je vais adopter son point de vue. Il y a clairement un conflit d'intérêt, et, voyant le retard considérable que j'avais sur lui en termes d'abjection et de mauvaise foi, je me suis allé à ne plus poster, pas même l'article ici présent que je dois avoir en tête depuis, pfiou, mars. Au moins. C'est dire si je me sentais vaincu.
Mais là je suis au taquet, je ne vais pas me laisser faire aussi facilement. La lutte continue, mes choupinous. Ensemble, tout devient possible nous pouvons rendre ce monde meilleur.